Tartine Martienne
Tout en folie et en sagesse

Categories

Accueil > Qui suis-je ? > En chemin

21 novembre 2013
Tartine Martienne

En chemin

D’abord pour le plaisir de partager des activités à réaliser, ce site prend, comme moi, un nouveau tournant. J’ai trois passions dans ma vie : les enfants, apprendre et les sciences. Trouver l’équilibre entre les trois a été chose ardue. Ceux qui me connaissent depuis longtemps se souviennent certainement de mon côté « courant d’air » ; même si en petit groupe je parlais sans arrêt, à l’école j’étais celle qui reste tranquille, réfugiée dans un livre à lire. Alors devenir « prof » ne m’avait même pas effleuré l’esprit. Au départ, j’ai pensé devenir scientifique puisque j’ai toujours aimé faire des expériences, mais l’objectif était loin et la réussite incertaine. J’ai manqué de courage. Je me suis dis qu’être infirmière serait plus sage, surtout avec un enfant en bas âge. Les cours m’ont appris beaucoup, mais ce n’était toujours pas ma place. J’ai donc eu une garderie pendant neuf ans. J’ai eu un plaisir fou avec mes troupes. J’étais à la maison pour voir grandir mes enfants et j’avais la possibilité de faire des activités, surtout de l’écologie, avec tout ce joli petit monde. Toutefois, je sentais que l’équilibre n’était toujours pas atteint. Il me manquait les sciences et ce désir d’apprendre et d’aller plus loin qui n’étaient pas comblé. Mes réflexions m’ont entrainée vers un Baccalauréat en biologie. Le défi était grand, puisque à l’époque j’étais monoparentale avec trois enfants. J’ai réussi et dans les temps. Mon point fort, dès le départ, fut ma capacité à vulgariser. La dernière année, j’ai eu la chance de faire un stage dans une école primaire et ce fut le coup de foudre. J’ai donc commencé à faire de la suppléance, d’abord au primaire, puis au secondaire. Parachutée à la dernière minute, j’ai su ce que c’était que de rentrer dans la classe pour saluer mes élèves avec le programme fraîchement récupéré. J’ai su retrousser mes manches avec plaisir, monter les cours, présenter les notions, faire des liens, etc. Mon seul bémol : Ce n’est pas facile faire sa place au secondaire. J’ai enseigné les sciences, mais aussi les mathématiques et même l’éthique et culture religieuse. Ça m’a un peu ébranlé, le programme de science étant lui même très chargé. Il y a la biologie, l’écologie, mais aussi la chimie, la physique, la technologie. Je me suis donc reposé la question, est-ce l’équilibre que je cherche ? La réponse est oui. Je suis « acrro ». Peu importe l’âge, le bagage de mes jeunes et même ce qui est à enseigner, j’aime enseigner : il n’y a pas plus grand plaisir que de voir ces petites étincelles qui jaillissent quand le déclic se fait dans leurs yeux et que la matière est comprise.
Me voici maintenant, étudiante à la maîtrise en enseignement, cheminement qualifiant, pour pouvoir enfin rentrer par la grande porte et faire partie de ce monde un peu fou et merveilleux à la fois qu’est celui de l’enseignement. Tartine Martienne me suis dans cette aventure.

En effet, dans le cadre de ma formation, j’ai pour tâche de créer mon blog, ou site, qui contiendra mes réalisations ainsi que mon cheminement à travers le développement de mes compétences en tant qu’enseignante. J’ai gardé le nom de Tartine Martienne parce que quoi qu’il me représente merveilleusement bien celle que je suis aujourd’hui. C’est joyeux, plein de vie et d’humour. Plus vraiment timide, j’étonne et je déconcerte. Il m’arrive de briser la glace par un jeu de mot absurde (qualité que je leur admets volontiers) ou une réponse impossible. Cela a pour effet de donner le ton, le pire est dit, donc l’autre peut essayer sans avoir peur du ridicule.

Même si ma maitrise me destine à l’enseignement au secondaire je garde une place pour les autres niveaux et même pour la maison. Après tout, comme a dit Einstein : "Si vous ne pouvez expliquer un concept à un enfant de 6 ans, c’est que vous ne le comprenez pas complètement.” Aussi, il n’y a pas de situation qui ne soit propice à apprendre quelque chose. Il suffit souvent de regarder autrement. Les bricolages sont les premières expériences que les enfants font. Ils ne servent pas seulement à s’amuser, ils mettent en place les premières notions de science et développent la curiosité. Utiliser un objet pour un autre rôle que celui prévu au départ brise les stéréotypes qui leurs sont liés. Il y a aussi la découverte des textures, des couleurs, des changements d’état et l’acquisition de la vision en trois dimensions pour n’en nommer que quelques un. En réalisant un tournesol avec sa main, l’enfant se forge une image de la fleur. Il apprend aussi qu’en changeant l’angle d’une forme (main), elle peut jouer un autre rôle, ce qui ouvre de nouvelles perspectives et développe l’imagination. La balle-éponge permet de découvrir et de comparer des propriétés comme l’absorption. En jouant avec elle, ils s’aperçoivent qu’elle ne se lance pas de la même façon si elle est sèche ou pleine d’eau, car le poids est différent.

En jouant avec divers outils et matériaux, les enfants amassent des données qui serviront de base une fois en classe pour saisir les concepts enseignés et aller plus loin. Songez à l’histoire de Newton qui trouva la loi de la gravité en recevant une pomme sur la tête ou à celle d’Archimède qui trouva le rapport de la masse-volumique en prenant son bain, Léonard de Vinci ou encore plus près de nous Joseph-Armand Bombardier. La découverte des sciences n’a pas d’âge. L’émerveillement et l’épanouissement au travers des sciences commencent bien avant l’âge scolaire et se poursuit toute notre vie.

Partager

Commentaires

Répondre à cet article